Premier jour de nave

Comme prévu, nous levons l’ancre jeudi pour Taravai, notre dernier stop avant le grand départ. Nous descendons à terre pour un ultime au revoir à Hervé, Valérie, Alan et Ariki ainsi qu’à Laurence et Pierre les nouveaux habitants depuis décembre. Vendredi matin, dernier nettoyage de la coque… Le vent souffle fort. L’anémomètre approche presque les 30 nœuds…. Nous savons que nous ne partons pas avec la meilleure météo, nous risquons de nous faire brasser avec les 2-3m de houle annoncé sud-est. Peu importe, nous n’avons qu’une idée en tête: partir… C’est vrai qu’après 7 mois passés aux Gambier, on pourrait se dire que nous ne sommes plus à 3-4 jours près… Mais étant donné l’orientation du vent ainsi que de la houle, les conditions de navigation ne devraient pas non plus être dégueulasses. Nous prenons le risque. Nous voilà la grand-voile hissée à remonter la passe de sortie du mouillage ce vendredi à 12H50. Nous nous engageons alors vers la passe Ouest des Gambier… ça souffle vraiment… La mer moutonne. Mais avec les trois ris et la trinquette, nous sommes parfaitement bien…. ça bouge!!!! On s’en doutait! Heureusement aucun de nous deux, ne se sent mal, nous sommes toujours bien amarinés malgré ces 7 mois d’arrêt…. A peine sortis, je m’endors…. Il faut bien reprendre les bonnes vieilles habitudes! Tout d’un coup, je suis réveillée en sursaut! Laurent est tout content!!! vous l’aurez deviné, il a attrapé un poisson, un gros…..C’est un thazard!!!! Voilà sa revanche, sur celui qui s’était décroché de sa ligne, il y a de cela quelques mois… Aucun doute, nous avons à manger jusqu’aux Marquises!!!! Entre le bon cochon d’Hervé et ce gros poisson, nous ne mourrons pas de faim. Nous filons à 6 nœuds. Petit à petit les côtes de Mangaréva s’amoindrissent puis disparaissent doucement. La houle est assez grande et un peu hachée, mais bizarrement elle ne rend pas notre allure inconfortable. La sensation est agréable, le bruit de la mer qui file le long de la coque, le vent qui s’engouffre dans les voiles, et cet horizon de mer à perte de vue, tout nous rappelle les bons moments de la grande traversée. Très fatiguée des derniers jours avant le départ, je m’endors et Laurent prend le premier quart! Nous prenons doucement nos marques. L’atmosphère est reposante, on se relaxe. Il faut dire qu’avec notre nouvel étai, bien réglé par notre ami Matthieu, nous sommes plus que sereins quant au gréement! Aujourd’hui, il fait beau et chaud, nous avons passé toute la journée dehors à contempler cette étendue infinie de mer…. A chaque heure le vent tombe… Nous sommes toutes voiles dehors et filons à 4 nœuds en moyenne. La houle encore haute ce matin, s’amoindrit en fin de journée…. L’allure est tellement agréable que Laurent nous a cuisiné un maa Tahiti ce midi: cochon, poisson cru, lait de coco, Uru (fruit à pain) et patate douce…. Succulent, nous avons savouré tous ces produits provenant directement des Gambier! Bon, après on s’étonne d’être les seuls à ne pas perdre de poids en navigation!!!!!! Le vent devrait continuer à tomber dans la nuit et passer nord est demain…. Nous ferons donc certainement un peu de près mais dans un vent faible. Nous avons parcouru 121 miles des 800 jusqu’à Fatu Hiva. Voilà tout va pour le mieux pour nous. Si le cœur vous en dit, vous pouvez nous envoyer des sms sur le téléphone satellite que nous avons remis en service depuis hier. La procédure, si vous l’avez oubliée, se trouve dans l’onglet « nous contacter » du blog. Même si cette traversée est bien plus courte, c’est toujours plaisant de recevoir de vos nouvelles. @ très bientôt

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Premières heures de nave

Comme prévu, nous levons l’ancre jeudi pour Taravai, notre dernier stop avant le grand départ. Nous descendons à terre pour un ultime au revoir à Hervé, Valérie, Alan et Ariki ainsi qu’à Laurence et Pierre les nouveaux habitants depuis décembre. Vendredi matin, dernier nettoyage de la coque… Le vent souffle fort. L’anémomètre approche presque les 30 nœuds…. Nous savons que nous ne partons pas avec la meilleure météo, nous risquons de nous faire brasser avec les 2-3m de houle annoncé sud-est. Peu importe, nous n’avons qu’une idée en tête: partir… C’est vrai qu’après 7 mois passés aux Gambier, on pourrait se dire que nous ne sommes plus à 3-4 jours près… Mais étant donné l’orientation du vent ainsi que de la houle, les conditions de navigation ne devraient pas non plus être dégueulasses. Nous prenons le risque. Nous voilà la grand-voile hissée à remonter la passe de sortie du mouillage ce vendredi à 12H50. Nous nous engageons alors vers la passe Ouest des Gambier… ça souffle vraiment… La mer moutonne. Mais avec les trois ris et la trinquette, nous sommes parfaitement bien…. ça bouge!!!! On s’en doutait! Heureusement aucun de nous deux, ne se sent mal, nous sommes toujours bien amarinés malgré ces 7 mois d’arrêt…. A peine sortis, je m’endors…. Il faut bien reprendre les bonnes vieilles habitudes! Tout d’un coup, je suis réveillée en sursaut! Laurent est tout content!!! vous l’aurez deviné, il a attrapé un poisson, un gros…..C’est un thazard!!!! Voilà sa revanche, sur celui qui s’était décroché de sa ligne, il y a de cela quelques mois… Aucun doute, nous avons à manger jusqu’aux Marquises!!!! Entre le bon cochon d’Hervé et ce gros poisson, nous ne mourrons pas de faim. Nous filons à 6 nœuds. Petit à petit les côtes de Mangaréva s’amoindrissent puis disparaissent doucement. La houle est assez grande et un peu hachée, mais bizarrement elle ne rend pas notre allure inconfortable. La sensation est agréable, le bruit de la mer qui file le long de la coque, le vent qui s’engouffre dans les voiles, et cet horizon de mer à perte de vue, tout nous rappelle les bons moments de la grande traversée. Très fatiguée des derniers jours avant le départ, je m’endors et Laurent prend le premier quart! Nous prenons doucement nos marques. L’atmosphère est reposante, on se relaxe. Il faut dire qu’avec notre nouvel étai, bien réglé par notre ami Matthieu, nous sommes plus que sereins quant au gréement! Aujourd’hui, il fait beau et chaud, nous avons passé toute la journée dehors à contempler cette étendue infinie de mer…. A chaque heure le vent tombe… Nous sommes toutes voiles dehors et filons à 4 nœuds en moyenne. La houle encore haute ce matin, s’amoindrit en fin de journée…. L’allure est tellement agréable que Laurent nous a cuisiné un maa Tahiti ce midi: cochon, poisson cru, lait de coco, Uru (fruit à pain) et patate douce…. Succulent, nous avons savouré tous ces produits provenant directement des Gambier! Bon, après on s’étonne d’être les seuls à ne pas perdre de poids en navigation!!!!!! Le vent devrait continuer à tomber dans la nuit et passer nord est demain…. Nous ferons donc certainement un peu de près mais dans un vent faible. Nous avons parcouru 121 miles des 800 jusqu’à Fatu Hiva. Voilà tout va pour le mieux pour nous. Si le cœur vous en dit, vous pouvez nous envoyer des sms sur le téléphone satellite que nous avons remis en service depuis hier. La procédure, si vous l’avez oubliée, se trouve dans l’onglet « nous contacter » du blog. Même si cette traversée est bien plus courte, c’est toujours plaisant de recevoir de vos nouvelles. @ très bientôt

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Connaissez vous l’histoire de « on part mardi prochain »

Il y a de cela quelques mois, le Black Pearl, arrivé à Rikitéa depuis déjà 2 bons mois, envisageait sa prochaine escale aux Marquises… Après une longue traversée du pacifique, l’équipage profitait pleinement des Gambier. Ce petit archipel aux paysages variés offraient de nombreux mouillages intéressants et ses habitants fort sympathiques avaient touché le cœur de l’équipage….Bref un petit coin de paradis au bout du monde dans lequel il faisait bon vivre….L’équipage du Black Pearl avait donc du mal à imaginer reprendre la mer… Peut être aussi, parce qu’il gardait  encore en mémoire un léger traumatisme de leur grande traversée… Plus la date butoir du départ approchait, plus l’équipage était partagé. Ce qui résolue ce grand questionnement fût d’ordre matériel. En effet, les Black Pearliens avaient commandé à Tahiti leur bas étai, qui devait, d’après le vendeur être livré rapidement. L’histoire ayant duré plus de temps que prévu, la date butoir du départ fût dépassée, et les Black Pearliens prolongèrent alors leur séjour aux Gambier….

Bien heureux de cet aléas, les Black Pearliens passèrent d’excellentes fêtes de fin d’année, mangèrent des litchis à s’en faire exploser la panse, découvrirent les joies du four tahitien, et firent de nouvelles belles rencontres….

En début d’année, ils rencontrèrent un bateau de kitesurfeur avec qui, ils envahirent le motu de Tauna à chaque coup de vent. Le nouveau départ prévu mi-janvier fut donc à nouveau repoussé de quelques semaines supplémentaires…C’est alors que commença réellement l’histoire de « on part mardi prochain ».

Le nouveau départ ne dépendait que des bonnes conditions métérologiques (et accessoirement du bon vouloir de la co-capitaine). Mais voilà, en cette période de l’année, les vents étaient bien plus Nord que Sud. Hors pour aller aux Marquises, un vent de Nord signifiait une traversée au près ainsi que du mauvais temps. Ne voulant pas à nouveau braver les intempéries, l’équipage attendit… Encore, et encore…. Une puis deux puis trois semaines, lorsqu’une fenêtre météo se dessina enfin…

Mais trop courte, l’équipage décida finalement de faire du kite pendant deux jours… Les Black Pearliens commencèrent alors à entendre un bruit de ponton sur une éventuelle future fenêtre mi février. Plus les jours avançaient, plus celle-ci se confirmait pour le mardi d’après… Mais ceci n’impliquaient que quelques jours pour dire au revoir à toutes les personnes attachantes que les Black Pearliens avaient connues dans l’archipel. Impossible selon la co-capitaine. « On partira le mardi d’après », avait elle donc répondu.

Il fut alors décidé d’entamer les « au revoir »…. Aux amis bateau qui eux mettaient les voiles, mais surtout aux habitants de l’archipel. Il fallut une bonne dizaine de jours pour que les Black Pearliens puissent enfin envisager le départ après ces « au revoir ». Le problème c’est que la fenêtre météo s’était bel et bien fermée… Jusqu’au jour où un vent Sud-Est fut annoncé pour seulement 2 jours. Trop courte, encore une fois, pour mettre les voiles vers les marquises, les Black Pearliens se réunirent à nouveau avec leurs copains à Tauna pour se consoler dans une belle session de kite…

Mais voilà, arrivés presque fin février, la course contre la montre commençait à peser sur l’équipage. Malgré leur sentiment de bien être aux Gambier, il fallait vraiment envisager un départ rapide pour les marquises, au risque de décaler leur programme (déjà maintes fois bousculés depuis leur départ).

De retour à Rikitea, ils dirent à nouveau au revoir à tous les gens qu’ils connaissaient. Ceux-ci semblaient ne plus s’étonner de voir les Black Pearliens, toujours sur le sol Mangarevien. Toujours pas partis « mardi dernier »! Afin d’éviter les petites moqueries, et un Xieme au revoir, les Black Pearliens décidèrent de se réfugier à Taravai et d’attendre la bonne fenêtre, persuadés qu’elle arriverait « mardi prochain »

Malheureusement pour eux, un anticyclone qui passait non loin des Gambier bouleversa le climat, et les Black Pearliens attendirent encore, et encore…. Après une bonne semaine de mauvais temps, le soleil montra le bout de son nez…. Les prévisions météos laissèrent entrevoir une « vague » fenêtre…. « Mardi nous serons partis! », dirent les Black pearliens aux habitants de taravai…..

Fin prêts, ils demandèrent à leur ami Matthieu de contrôler leur gréement, car par les temps qui courent il n’était pas rare d’entendre des anecdotes  négatives à ce sujet. Malheureusement pour eux, leur ami détecta un défaut sur leur étai, le câble avant qui permet de retenir le mât…. Les Black Pearliens furent contraints d’abandonner leur départ à « mardi » et de commander les pièces manquantes à Tahiti….

Les fournisseurs, très réactifs firent le nécessaire pour que les Black Pearliens soient dépannés rapidement des pièces et puissent reprendre la mer dans un bref délai… Mais voilà, en cette période d’élection, Air Tahiti fut rempli de frêt divers et variés, et les pièces des Black Pearliens n’arrivèrent ni mardi, ni samedi, ni même le mardi suivant….

Les Black Pearliens durent donc repasser par le village, où tous les habitants se rendirent compte qu’encore une fois ils n’étaient pas toujours partis… Les enfants parurent surpris car ils ne s’attendaient à les voir revenir qu’en décembre…

Une bonne fenêtre s’ouvrit à nouveau, et les Black Pearliens, la larme à l’oeil, toujours sans était, virent partir leurs amis de kite… Quelle ironie!!! Arrivés bien après eux, ils quittaient les Gambier avant eux!!!!

C’est pourquoi les Black Pearliens se firent une raison… Après tout c’était peut être le destin…. Ils décidèrent donc de s’installer aux Gambier, eurent beaucoup d’enfants et vécurent heureux pendant longtemps.

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Non!!!!!!C’est pas la bonne fin de l’histoire!

DSC_0858Vous le croirez si vous voudrez, mais nous avons reçu l’étai hier, monté du premier coup ce mercredi grâce à notre ami Matthieu, nous voulons profiter de la fin de la bonne fenêtre…. Ce ne sera donc pas mardi prochain que nous quitterons les Gambier, mais ce vendredi matin (ou la la parait il que les vrais marins ne prennent jamais la mer un vendredi!!!)….. Après 7 mois!!!! Presque une grossesse… Dis donc!!!!

Alors souhaitez nous bon vent, car la reprise de la mer sera certainement mouvementée…. Nous avons une bonne semaine de navigation jusqu’à Fatu Hiva, l’île la plus au sud des Marquises!

A très bientôt dans un nouvel endroit.

 

 

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Tarauru roa

gambierRappelez vous, Tarauru roa a été notre premier mouillage kite aux Gambier… totegegie sat

 

 

 

Nous avions fait la connaissance de Eric Sichoix qui nous avait fait visiter sa ferme perlière. Après quelques mois aux Gambier, nous nous étions promis de revenir ici par temps calme….

 

 

mouillageInvités pour le jour de l’an, nous voilà donc, à nouveau, devant Tararu roa.maison eric

 

 

 

 

Toutes la famille Sichoix est réunie pour les vacances de noël.jour de l'an

Tina, Erik Jr, Arii, Bryan et Eric!sortie Taravai

 

 

 

 

 

fausse passe2Eric nous apprend à pécher le Ako à l’entrée de la fausse passe. Pas besoin d’une canne élaborée, un simple bois de fer suffit. Comme appas, rien de tel que la queue d’un Bernard l’Hermite.fausse passe3

platier

Tararu roa côté platier

 

 

 

 

Nous avions prévu de ne passer que quelques jours à ce mouillage, loin d’imaginer que nous allions finalement rester 3 semaines. Encore une fois nous sommes reçus, comme si nous faisions parti de la famille.

 

 

Eric nous parle avec beaucoup de passion de son métier  la perliculture…. ferme2Il nous donne donc envie d’assister à la récolte – surgreffe.

 

 

 

 

 

redim2Comme pour la greffe, on pré-ouvre les nacres pour simplifier la manipulation aux greffeurs.

Celui-ci va inciser la poche nacrière pour en sortir la perlerecolte.

 

 

 

 

 

perle

Si cette dernière est de forme et de couleur convenable alors la nacre sera à nouveau greffée. Cette fois-ci, il n’y a pas besoin d’inséré un greffon, le nucleus, lui, doit être du diamètre de la perle retirée.

 

 

chapeletLes nacres sur-greffées sont alors installées en chapelet, puis reposées dans le bac noir, avant d’être ramenées sur les stations.bateau

 

 

 

 

 

sortie de l'eauComme les nacres ne peuvent rester longtemps hors de l’eau, Frédéric récupère les nacres déjà surgreffées au long de la journée sur la station tampon. Un système ingénieux, permet la manipulation depuis le bateau, sans se mettre à l’eau. Un gain de temps non négligeable qui fait gagner en efficacité!

mise a l'eau

 

Puis chaque chapelet est mis à l’eau. Il devra être contrôlé régulièrement et être lavé pour que la nacre produise une belle perle.

perles

Tout venant de perles noires

Merci à Eric, Tina et leurs enfants pour ces bons moments partagés. Et merci également à Frédéric, Paula et les autres travailleurs de la ferme qui ont toujours pris le temps de nous expliquer leur métier.

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Galerie photos – Couchers et levers de soleil, clair de lune

Difficile d’écrire un post sur tout ce qui a pu nous arriver pendant ces 6 mois passés aux Gambier. Mais dommage de ne pas poster nos plus belles photos que nous n’avons pas pu insérer dans un article.

Coucher de soleil sur Tauna

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Lever de lune sur Tauna

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Pleine lune sur Tauna

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Coucher de soleil sur Rikitea

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Lever du jour sur Rikitea

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Arc-en ciel sur Rikitea

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Pleine lune à Rikitea

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Clair de lune depuis Taravai

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Coucher de soleil sur Totegegie

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Coucher de soleil depuis Tarauru-roa

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La vie en voilier c’est pas toujours facile

Peu importe l’endroit où nous mouillons, les principales contraintes en voilier sont, par ordre d’importance:

P1020573-l’eau: il faut trouver le point de ravitaillement, en espérant qu’il ne soit pas trop éloigné du ponton à dinghy… Car sinon, il faut porter à bout de bras, en plusieurs fois, les 400L dont nous avons besoin pour faire le plein! Ici à Rikitea nous avons deux points d’eau. Le premier chez Smack, au centre nautique, est le plus pratique puisqu’on peut remplir directement les géricanes dans le dinghy. Mais lorsqu’il est absent il faut alors aller au point d’eau municipale qui se trouve à 400m du ponton à dinghy… Pendant la journée, on peut facilement emprunter une brouette aux heures de travail. Bien évidemment, Laurent et moi, nous nous sommes souvent arrangés pour faire de l’eau en plein cagnard, de préférence à midi, le weekend lorsque personne ne travaille…

IMGP0741-le gaz: Dans la caraibe, ce n’était finalement pas si rocambolesque… On pouvait toujours trouver des bouteilles de camping gaz dans les îles françaises, ou les faire recharger partout ailleurs… Ici, il faut faire une petite gymnastique particulière…Tout  d’abord, il faut trouver une bouteille de gaz avant de tomber en panne… Rappelez vous que nous nous trouvons au fin fond de la Polynésie française, et que l’archipel des Gambier n’est ravitaillé que tous les 15j (approximativement). Il faut ensuite trouver un bateau avec un adaptateur petite bouteille, grande bouteille… Puis il faut suspendre sa bouteille pleine et transvaser petit à petit le gaz dans les petites bouteilles… Plus l’écart de température est grand, moins la manipulation prend la vie des rats…

Le carburant: Ici, tout le monde attend de pied ferme les Goélettes qui ravitaillent l’île. Si certains récupèrent des vivres, d’autres n’attendent que le carburant… Malheureusement il est rare de pouvoir remplir nos bidons de 20L directement avec la Goélette… En effet, ce sont par futs de 200L qu’il faut acheter le carburant…. Alors bien évidemment, avant de tomber en panne, il faut se grouper avec plusieurs bateaux au mouillage pour acheter une telle quantité! Vous a t on déjà dit que les locaux se lèvent tous vraiment tôt (enfin pour notre référentiel!)?!… Alors même en arrivant tôt (pour nous!), il est déjà arrivé plusieurs fois que nous restions en rade…. Pour résumer, la personne chargée de récupérer le fut de 200L pour les bateaux qui se sont groupés, doit faire la queue dès 5H30- 6H pour réserver….. S’en suit alors une attente interminable en pleine cagne, pour récupérer son fut qu’il faut alors répartir sur les différents bateaux… Puis c’est la livraison…. Lorsqu’à 14H on a fini, on peut s’estimer avoir été très efficace!

les vivres: dans la caraïbe nous n’aurions peut être pas classé les vivres dans une contrainte, car il était facile de trouver de tout n’importe où! Mais ici, vous l’avez compris, tout (ou presque) est importé depuis Tahiti… Avant d’arriver, nous étions persuadés que nous ne trouverions rien et à des prix exorbitants! Quelle a été notre surprise lorsque nous sommes arrivés dans les magasins… On trouve même des bombons Haribo! Cependant, il n’y a que 2 Goélettes qui desservent les Gambier, permettant un avitaillement à peu près tous les 15j. En période de Noël, il faut anticiper la pénurie de sucre, farine et oeufs!

-internet: Dans la caraïbe et surtout à Panama, c’était finalement super bien… Il était rare de ne pas pouvoir se connecter et souvent facile de trouver des accès gratuits. Ici, la connexion est très lente et un peu onéreuse. C’est pour cette raison que nous n’avons pas pu poster autant de films et des photos de plus basse résolution. Internet qui faisait parti de notre quotidien avant le départ, devient un luxe ici.

-le linge: Comme un peu partout depuis le début de notre voyage, laver son linge à un prix économique relève parfois de l’impossible…. Ici, nous avons la chance d’avoir le choix entre deux machines à laver . Il faut donc juste choisir un bon moment dans la journée pour que le séchage sur le pont du bateau se fasse dans les meilleures conditions possibles!

-les poubelles: Pour ceux qui ne le savent pas, nous jetons nos déchets organiques directement dans la mer (sauf lorsque nous sommes mouillés devant le village de Rikitea). Cependant pour les déchets métalliques et plastiques, il faut trouver l’endroit où jeter ses ordures! Au San Blas, ça n’avait pas toujours été facile, car il n’y avait pas de décharges. Les habitants brulaient leurs ordures. Nous essayons de ne pas jeter n’importe quoi n’importe où. Ici, par chance, la mairie a installé des bennes à ordures juste devant un ponton à dinghy.

C’est vrai que nous avons beaucoup de temps, et que nous profitons pleinement de cette belle vie, mais elle a également quelques contraintes que nous n’aurions pas imaginé avant le départ. En effet, si on nous avait dit que faire un plein d’eau ou un plein de gaz prendrait une bonne demie-journée, nous ne l’aurions certainement pas cru.

 

 

 

 

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Le SUP aux Gambier en image!!! C’est bien plus parlant

On avait fait un article sur le Stand Up Paddle il y a quelques mois… Voici les images qui seront peut être plus parlantes que les quelques photos…

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Akamaru

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Akamaru est la troisième plus grande île du groupe des Îles Gambier.

 

akamaru satElle est située à 7 km au sud-est de Mangareva et est voisine du petit îlot de MekiroIMGP0832

 

 

 

Son petit lagon bleu transparent évoque celui de Bora-Bora.redimAka3

 

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Maison flottante de Lucie et Bertrand

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En 1834, Honoré Laval célèbre sa première messe sur Akamaru.

IMGP0800Nous avons fait une expédition à terre. Nous débarquons sur le quai, devant nous se dresse le champs Élysées de Akamaru: une allée bordée de cocotiers. Un petit côté majestueux s’en dégage.

Au bout de cette allée se trouve l’église Notre-Dame de la Paix construite entre 1835 et 1862. chaque année une messe y est célébrée pour le 15 aout. Nous avons raté cet évènement qui s’est, cette année, doublé d’un mariage. Tous les habitants  des Gambier ainsi que les voiliers étaient invités.

Nous faisons la connaissance de Teano, un ami de Michel, le « breton mangarévien » de Rikitea, qui nous offre de nombreux fruits et légumes, dont deux corossols….Miam!!!!

Nous tentons la chasse aux poulpredimAka7es dans la baie Nord-Ouest, juste derrière Mekiro…

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Mais la chasse est loin d’être fructueuse… Depuis que les espagnols de Socarrao, les maitres en la matière de poulpe, sont partis, la chance ne nous sourit pas autant. On y laissera même deux flèches inox, oubliées sur la plage…Quelle aventure!!!

 

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Le mouillage se fait à l’extérieur du lagon par    13m de profondeur car l’entrée est réservée aux bateaux à très faible tirant d’eau.

 

 

Nous rêvons kite akaR2du prochain coup de vent SE pour pouvoir faire du kite à Akamaru. kite akaR1

redimAka5Nous avons fait de très beaux snorkelling à Akamaru.

 

 

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Galerie photos des BBQ

Un bateau c’est petit! Alors un BBQ sur une plage, c’est fort apprécié par les voiliers.

A Tauna:

Après des belles sessions de kite, le vent s’est calmé. Il est temps de reprendre les activités snorkelling, pêche et BBQ. Quelques photos avec nos amis canadiens  sur Estrellita, Carol et Livia ainsi que Sophie et Bernie de Pen Kalet

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Nos amis les squales ont senti le poisson frais, ils rodent pas loin.

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A Totegegie:

Laure, Isild, Felix et Claude de Gex ont l’habitude de venir sur cette petite plage… C’est vrai qu’elle est très agréable, propice aux BBQ, jeux, sieste, etc…Tellement que durant trois jours nous avons enchainé un programme journalier éreintant: snorkelling/pêche, préparation du BBQ, dégustation, jeux et sieste, pêche, bateau dodo

Premier jour: langoustes et crabes ramassés sur le platier, un vrai régal… Puis une bonne pétanque!

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Deuxième jour, la pêche à la traine a été bonne. Au menu, thon dents de chien à toutes les sauces: cuit, cru, à la tahitienne, etc..

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Certains discutent, d’autres se reposent

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Troisième jour: Paella façon Socarrao

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A Aukena:

Chez Bernard et Marie-Noëlle, nous testons le cochon BBQ.

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Dans un cadre idyllique

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Pain aux germes de coco

 

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On a également fait des BBQ le soir sur la plage…Mais nous n’avons pas de photos!

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Aukena

gambierAukena est la quatrième plus grosse île des Gambier

 

Située à 5 km au sud-est de Mangareva, elle est l’île la plus proche du village de Rikitea. aukena

 

Il nous aura fallu cependant 3 mois pour y faire une première escale. C’est un des rares endroits où on peut mouiller par 3-4m de fond. Ça fait plaisir de pouvoir voir depuis le bateau le fond sableux.

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La moitié de l’ile est privée et appartient à Robert Wan, figure emblématique de la perliculture aux Gambier. Pour arriver au mouillage, il faut longer la barrière à l’ouest de l’île en faisant attention aux « champs » de bouées qui marquent la présence des filets suspendus, ou des collecteurs.boues23 boues22 boues21 IMGP1104

 

 

 

 

On peut faire le tour de la moitié de l’île qui n’est pas privée et visiter ainsi les vestiges du passage des missionnaires.

IMGP1568En partant de chez Bernard et Marie-Noëlle, on traverse la grotte Ana Pu, une cavité naturelles creusée, autrefois par le ressac marin, pendant la période de submersion.grotte

 

 

 

 

Aukena est réputée pour avoir l’une des plus belles plages de sable blanc de la Polynésie. Les couleurs sont magnifiques, l’eau translucide permet une parfaite visibilité des coraux.

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En marchant dans la végétation, on trouve différentes ruines. promenade12

 

Le collège séminaire de Re’e, le premier construit aux Gambier.ruines2

 

 

 

 

fourA l’époque des missionnaires, la construction des maisons, couvents, églises etc, s’est faite avec une grosse quantité de blocs de coraux. On allait les chercher sur la barrière, il fallait ensuite les ramener, et les tailler. Le four à corail permettait à l’époque des missionnaires de produire la chaux nécessaire pour enduire les façades des églises en construction.

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L’église Saint Raphaêl qu’ on aperçoit en second plan.IMGP1224

 

 

 

 

promenade16En haut de la pointe Mata Kuiti, on trouve la tour de guet hexagonale qui permettait d’observer tout le lagon des Gambier.aukenaR7 aukenaR9

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De ce point de vue, on peut également admirer la piscine de coraux qui se trouve  autour de la pointe. On repère ce jour là un requin qui a l’air costaud.

On aimerait bien le recroiser en paddle pour faire LA photo…aukenaR12 aukenaR14 aukenaR13

 

 

 

Mais ce ne sera pas le cas, le squale, certainement, timide ne s’est pas montré le jour du paddlepaddle aukena8paddle aukena9

 

 


 

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