Ua Huka – suite et fin 3/3

La baie de Vaipaee est surnommée la baie invisible car son entrée étroite de 200m et sa forme recourbée empêchent d’en voir le fond depuis le large. Celui-ci est normalement assez calme sauf par houle de sud qui rend la baie impraticable. Elle peut même, à ce moment là, en devenir dangereuse, car les vagues peuvent déferler.

DSC_0021Nous ne trouvons malheureusement pas de grand changement à notre « berceuse marquisienne ».  Le roulis reste présent et est juste assez prononcé pour rendre le mouillage inconfortable.

Nous retrouvons nos amis Autrichiens David et Bella, rencontrés à Tahuata, sur leur petit bateau ADMETUS. Lors de leur traversée, ils ont fait une bonne pêche, un gros thazard qu’ils partagent avec nous… DSC_0027Nous leur décrivons l’arboretum et leur donnons quelques échantillons. Nous décidons d’y retourner ensemble un peu plus tard… En effet, nous n’avons pas rapporté de corossol, fruit que nous adorons avec lequel nous faisons  un sirop parfumé et désaltérant.

DSC_0020Ce dimanche à Vaipaee c’est le championnat de foot salle avec un nombre d’équipes incroyable pour une Ile de moins de 1000 habitants ! Grands/petits, hommes/femmes tout le monde est présent.

DSC_0019DSC_0018

 

 

 

 

Toujours bien agités par la houle, nous ne restons pas longtemps, Nous poursuivons  notre route vers le mouillage sauvage de la baie de Haavei, en espérant rouler un peu moins.

 

DSC_0030

La baie est extraordinaire. Au fond, une superbe plage de sable blanc et une vallée verdoyante en arrière-plan. Sur le côté, un ancien volcan avec un paysage lunaire sans aucune végétation, et une  roche dont les couleurs oscillent entre le rouges et noires. Bref un paysage tout à fait incroyable.

Derrière nous, un plateau rocheux : le motu Teuaua ou Ilot aux oiseaux  et son voisin Hemeni, semblent posé au milieu du paysage. DSC_0029

Ici, nous n’envisageons pas d’aller à terre, car les vagues qui déferlent sur la plage sont trop importantes . Nous allons donc escalader les parois escarpées de l’ilot aux oiseaux en annexe. Ce motu est le lieu de ponte de milliers de sternes. Les habitants de Ua Huka ont l’habitude de venir y recueillir les oeufs de ces oiseaux.  DSC_0028Mais il faut avant tout parvenir à accéder au plateau en se hissant par la corde qui se trouve à plus d’un mètre de haut à marée basse. Les grands et costauds étant plus avantagés, le groupe des explorateurs se scindent. Le plateau est entièrement recouvert d’oiseaux… Tous piaillent, ils n’aiment pas être perturbés. Bizarrement, nous apercevons quelques rats…. La question est: « comment ont ils bien pu arriver jusque là??? ». Du haut de l’île, la vue est imprenable… L’eau est claire, on voit facilement à 20m de fond… Ce qui nous permet de voir quelques raies manta énormes qui évoluent aux alentours.

De retour au bateau, il est temps de mettre en route la transformation de tous les fruits ramenés de l’arboretum. Au programme, confiture banane/kumquat/carambole, bananes séchées, mangues séchées et bière de mangues/kumquats…

Comme l’ilot Hemeni est réputé très poissonneux, nous partons avec David, en fin d’après midi,  pêcher à la traine. Rapidement, nous avons  une touche, mais le poisson, coriace, réussit à s’échapper au moment où nous le sortons de l’eau. Quelques minutes plus tard, nous apercevons des raies manta. Mais cette fois-ci, elles sont là par dizaine et font entre 2 et 3 m d’envergure ! Nous mettons la tête sous l’eau. Débute alors un ballet majestueux. Les raies ressemblent à des oiseaux sous marins qui battent des ailes avec une grâce divine… Curieuses, elles nagent dans notre direction et passent à moins de 2m. Parfois, elles nous évitent de justesse en faisant une pirouette !!! Et quand on tourne la tête, 2 autres sont en approche. Dès qu’elles disparaissent dans le bleu, une autre apparaît !!

C’est simplement époustouflant de voir autant de raies manta, évoluer dans les eaux azur de cette mer par 10m de profondeur. Nous rentrons, ébahis…Ce spectacle valait largement une bonne pêche !

 

Le lendemain, nous tentons avec Cora de retrouver ce banc , mais hélas, c’est  sans succès. Comme quoi il faut savoir apprécier le moment présent.

 

 

 

 

Ce contenu a été publié dans Les Marquises, avec comme mot(s)-clé(s) , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , . Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Une réponse à Ua Huka – suite et fin 3/3

Les commentaires sont fermés.