Les Tobago Cays – Un rêve réalisé

Rappelons l’origine de notre départ: un jour en fin juillet, en proposant à Laurent de faire le carnaval de Trinidad en février prochain, lui me répond, » si on est dans cette région alors on fait une croisière en bateau dans les grenadines (spécialement aux Tobago Cays) car je rêve d’y aller »… On ne se rappelle plus comment on en est arrivé là, mais le lendemain on se retrouvait à acheter un bateau et partir 6 mois en laissant nos vies de côté. Bon bref, tout ça pour expliquer que l’excitation est à son comble pour Laurent lorsque nous approchons des Tobago Cays.

Nous avons quitté Union après le déjeuner, pour pénétrer dans les Tobago en fin d’après midi. Le vent est stable mais a un peu faibli, Laurent n’a qu’une idée en tête: Faire du kite au Tobago dès son arrivée. Sur les cartes, les Tobago Cays apparaissent comme cinq petits îlots (Jamesby, Paetit Bateau, Petit Rameau, Baradal, Petit Tabac) perdus dans une multitude de coraux, accessibles par de multiples passes, protégées du large par une grand barrière de corail appelée le « fer à cheval » ( Horse Shoe Reef) et une autre à l’Est, le récif de « la fin du monde » (World End Reef). Les Tobago, c’est aussi des plages splendides, des fonds clairs riches en faune et flore et des mouillages assez bien protégés. Ces avantages ne sont pas restés inconnus et l’inconvénient, c’est la saturation (comme nous l’avait dit Ushi) de voiliers en haute saison. Comme c’est la fin de celle-ci, les mouillages sont finalement moins encombrés que ce qu’on nous avait décrit.  Du côté de Jamesby se trouvent les bouées réservées aux charters Sun Sails et compagnie. Devenus beaucoup plus expérimentés en mouillage, nous ne nous risquons pas de se gâcher la superbe vue des hauts fonds de sable situés juste derrière le Horse shoe reef qui protège la zone. On se rapproche donc au plus près, de telle sorte à n’avoir aucun bateau devant nous. Ancre jetée, vérification « sécurité » faite, Laurent gonfle la 12m². Ce sera un départ depuis le bateau. L’empressement et le manque d’habitude, en font un départ raté! Le démarrage est difficile, il dérive jusqu’à l’îlot le plus proche de nous (Jamesby). Je pars donc en annexe le chercher car si le vent est vraiment trop faible, la session terminera là bas! Finalement, ce n’était qu’un faux départ, la session « les Tobago cays au coucher de soleil » lui laissera un doux souvenir de rêve réalisé!

 

Le lendemain, le vent a trop faibli.  Nous ne ferons malheureusement pas de kite! Au petit déjeuner, on aperçoit des têtes de tortues. La zone des Tobago cays est une réserve protégée, et comme dans beaucoup de réserves où les fonds sont herbeux, on nage au milieu des tortues!

On profite de cette journée sans vent pour prendre quelques photos de cet endroit paradisiaque dont on a tant rêvé.

Au loin on aperçoit l’île de Petit Tabac, fameuse pour un célèbre film. ça ne vous rappelle rien?

Le lendemain, le vent revient, on fait une super session de kite dans cet étendu de mer turquoise pendant toute la matinée. Le soleil + le sel ne font pas bon ménage avec mes lèvres. Après m’être réveillée deux jours de suite avec les lèvres d’une mama africaine, bonjour le stick blanchâtre peu esthétique!

 

 

 


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