Adoption ou non?

Nous sommes toujours dans l’attente d’un peu de vent pour quitter los Roques vers las Aves et enfin Curaçao… Cela fait quelques jours que nous sommes mouillés à Cayo de Agua et décidons de lever l’ancre pour visiter la ferme aux tortues sur Dos Mosquises.

La balade est courte mais très instructive. Elle permet de sensibiliser les visiteurs à la disparition des tortues de mer dont les plus gros prédateurs marins sont le baracuda et le requin. Mais dont le plus redoutable ennemi reste l’homme. Certains habitants d’îles des caraibes mangent encore la tortue.

Le saviez vous?:

Les tortues sont asexuées jusqu’à la trentaine d’année….Ce n’est donc qu’à partir de cet âge là qu’elles peuvent commencer à se reproduire. Toutes les tortues du centre, viennent des îles de los Roques.Une tortue femelle revient toujours pondre sur l’ile sur laquelle elle est née. C’est pourquoi, les bébés tortues sont ramassés avec précaution juste après l’éclosion lorsqu’ils regagnent la mer. Cette plage sera gravée à jamais dans leur mémoire « biologique ». Chacun des bébés regagne ensuite le centre de captivité qui les observera, les nourrira jusqu’à leur un an. C’est, en effet, l’âge à partir duquel les tortues sont capables de plonger plus longtemps en apnée et de se cacher sous les rochers afin de fuir des prédateurs. Ceci augmente considérablement les chances de survies d’une portée.  De plus, leur carapace, à partir de cet âge, est devenue beaucoup plus dure et résiste donc d’avantage à la morsure d’un prédateur.

Devant nous nous découvrons les 4 principales races existantes dans la caraibe (ou monde je ne me rappelle plus):

  • La tortue de Luth
  •  La tortue « grande tête » ou Caguama:
  •  La tortue blanche ou verte
  •  La tortue Hawksbill

Le centre maintient en captivité uniquement les deux dernières espèces pour des questions d’espace  et de régime alimentaire. La tortue de luth et la Caguama sont carnivores, il faut donc leur pécher des mollusques, des crevettes, des calamars, etc…

Il faut faire attention à ses doigts, car à l’heure du diner, les tortues se précipitent vers tout ce qui s’approche d’elles et essayent de le manger.

 

 

Chacune des petites tortues peut être adoptée. Au bout d’un an, ses parrains marraines reviennent assister à la remise en liberté de leur petit protégé.

Nous avons posé avec Francky, la tortue italienne qui est sur le point d’être remise à l’eau. Elle a un an et demie, ses parrains n’ont pas encore pu revenir au centre. Elle attend donc patiemment sa remise en liberté. Les tortues, juste avant de regagner leur milieu naturel, sont marquées d’une puce. Celle-ci permettra de suivre leur trace et de savoir où et quand (dans le cas, où elle deviendrait femelle), elle pondra à nouveau aux Roques afin de continuer à protéger l’espèce.

 

Nous avons longuement réfléchi, à devenir les parrains de Bernadette. Mais comme nous ne pensons pas être de retour aux Roques dans la prochaine année, nous avons abandonné l’idée.

 

 

 

 

 

Nous regagnons le bateau. Demain nous nous essayerons à la pêche à la langouste au lasso.

 

 

La belle affaire…

Notre lasso s’est trouvé être bien trop petit pour la seule langouste que nous ayons croisée et qui se trouve être la plus ENOOOOOOORME  que nous n’ayons encore jamais croisée!!!!!

 

 

 

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