L’Aranui est un grand bateau qui approvisionne les Marquises toutes les 3 semaines. Il amène par la même occasion une ribambelle de touristes auxquels chaque île réserve un accueil digne de ce nom. Nous avons choisi de rester jusqu’à l’arrivée du bateau afin de profiter de cet accueil.
Avec de grandes barges, l’Aranui décharge les marchandises sur le quai. Les habitants, eux, ont préparé les bananes, les citrons, et les cocos séchées à envoyer à Tahiti. Chacun s’affaire sur le quai.
En même temps, les touristes affluent.
En quelques minutes, une horde de touristes débarque à Hanavave.
Des baraques ont été installées au préalable. On y présente l’artisanat local.
Puis les musiciens s’installent et les danseuses occupent la scène.
Vient ensuite, l’invitation très spéciale aux étrangères de rejoindre le groupe des danseuses pour suivre les rythmes locaux. Je suspecte, jusqu’à aujourd’hui, Laurent d’avoir influencé la meneuse pour me convier. Mais je dois reconnaitre avoir passé un moment agréable qui m’a permis de « matar um pouco a saudade da dansa ».
Pour notre dernière soirée à Fatu-Iva, nous sommes invités chez Simon et Sisi, le sculpteur sur bois. Nous récupérons nos bols en bois d’ébène. Leurs enfants préparent leurs valises, c’est la fin des vacances scolaires et ils rentrent sur Hiva Oa. Le séjour à Fatu-Iva se termine comme il a commencé dans la joie, la bonne humeur, les sourires et les rires, mais surtout dans la simplicité et le partage.