Braveheart –

braveheartAu mouillage de Rikitea, cela fait maintenant une petite semaine que nous avons pu kiter tous les jours…Le vent commence à faiblir et nous sentons la fin d’une belle session.

Au fond de la rade, un bateau à moteur, le Braveheart, vient de mettre l’ancre.

Ancien navire de recherche japonnais, le Braveheart appartient maintenant à une compagnie New-zélandaise. Depuis 1995, il sillonne le Pacifique et les océans du Sud. Plusieurs fois emprisonné par les glaces de l’Antarctique, il est principalement utilisé pour mener des expéditions de recherche, supervisées par Le National Géographique, le gouvernement  UK ainsi que le département de conservation New Zélandais.

Il permet également de temps en temps d’avitailler Pitcairn et les îles Kerguelen depuis la Nouvelle Zélande.

Il revient cette fois-ci d’une croisière thématique sur les oiseaux du Pacifique. L’équipage, Matt, Eliott, Miles, et John vient juste de laisser leurs passagers reprendre l’avion pour Tahiti. Comme ils ont pêché beaucoup de poissons en chemin,  ils ont décidé d’inviter tous les plaisanciers mouillés à Rikitéa pour une soirée Fish-BBQ….

Nous arrivons à la tombée de la nuit sur leur beau et grand navire, tout acier, de 39m de long. Braveheart xmsn1L’équipage nous propose une visite guidée….   Braveheart ME1Nous sommes tous impressionnés par la salle des machines, dont la taille doit facilement faire celle du Black Pearl. (soit 11m de long par 4m de large). Pas une trace de graisse, tout est impeccable. On a des leçons à IMG_6300-210x160prendre…Laurent multiplie les heures de prise de tête moteur passé sur le Black Pearl pour un 27hp par  40 pour avoir une idée du temps passé à bricoler un 1200 hp.

La salle de contrôle est également impressionnante, vu le nombre d’instruments de navigation. Sonar, radar, etc… Le fauteuil me laisse rêveuse…Mess1ça c’est un vrai poste de Capitaine!!!!

Les enfants prennent possession du carré principal où ils dévorent des pop-Corn devant un dessin animé…

Sur le pont, nous faisons connaissance de nos hôtes qui sont fort sympathiques. Le capitaine Matt Jolly, un mélange de surfeur et de pirate, a à peu près notre âge… Il nous raconte quelques unes de ses aventures passées dans les glaces, ou de navigation par gros temps (mais du vrai gros temps,, rien à voir avec ce que nous avons eu…)Puis, il nous décrit la nouvelle Zélande  et donne presque envie d’y finir notre périple . C’est vrai, ça.. Pourquoi pas la nouvelle Zélande plutôt que a nouvelle Calédonie? Question boulot, on devrait trouver facilement, et puis on reviendrait bilingue en anglais… Un sacré atout!!!

NZ ret8Il nous invite le lendemain à partir en « expédition » sur l’île de Kamaka. A 8 miles de Rikitéa, nous embarquons sur leur speed boat de 150cv. A au moins 25 noeuds (soit 5 fois plus vite que notre bateau,à environ 50km/h), nous mettons à peine 30 minutes, qui paraissent pourtant si longues. Nous sommes agrippés, fléchis en position de surfeur afin d’amortir la houle. La vitesse combinée à l’impression d’être dans une montagne russe provoquent des sensations extrêmes. Ceci étant la tension de nos muscles est telle qu’à l’arrivée c’en est presque douloureux….  NZ ret9Il faut dire qu’à raison de 2 mètres de marche parcourus une dizaine de fois par jour, la montée/descente de nos 5 marches  une quinzaine de fois par jour, nos muscles se sont complètement ramollis!!! Et la marche sur le Mokoto ainsi que les quelques sessions de kite, n’ont pas encore permis une récupération compète..

C’est à Kamaka que l’équipage du Braveheart s’avitaille en fruits et légumes avant son retour vers la NZ. Nous faisons donc le tour de l’île, et ramassons cocos, papayes, bananes, basilic, poivrons, piments, citronnelle, etc…

Il fait un temps magnifique, ce qui nous permet encore une fois de prendre de belles photos du lagon.  NZ ret3 NZ ret2 NZ ret5 NZ ret1

 

 

 

 

 

 

 

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Les 30 minutes du retour nous paraissent interminables. Le pilote est il allé plus vite, ou sommes nous complètement rouillés?? Toujours est il que le lendemain, nous sommes courbaturés comme si nous avions couru un marathon…(Bien plus qu’à la suite d’une bonne session de kite! Incroyable!)

C’est à la suite de cette aventure que j’ai compris l’efficacité des sessions de 10min de Power Plate.

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