PREMIERS JOURS DE LA GRANDE AVENTURE
Jeudi 5 janvier
Ca y est c’est le début de l’aventure. Le départ d’Ardèche est bien évidemment douloureux, je laisse Mamie les larmes aux yeux, le cœur serré… Elle a beau me dire que 6 mois ça passe vite… je pleure comme une madeleine… Les « au revoir » font partis des départs.
On monte en voiture, il semblerait qu’on soit bien à l’heure pour attraper le train, ce qui relève plutôt de l’exploit quand on me connait un peu. Heureusement que Roland, notre voisin en Ardèche, est venu prêter main forte à papa pour m’amener avec mes deux gros bagages sur le quai opposé.
Ça y est, c’est le tour de dire au revoir à Papa. Mes yeux qui avaient à peine eu le temps de sécher un peu, se remouillent bien évidemment. Il semblerait que ce soit plus douloureux que pour mon départ au Brésil… Un peu bizarre tout de même lorsqu’on imagine la grande aventure qui nous attend.
Je ne sais pas si c’est l’impatience, l’excitation, la peur de l’inconnu, mais impossible de fermer l’œil…
Assez surprenant pour moi qui m’endors dans n’importe quel transport en commun.
Laurent et Thibault sont sur le quai à mon arrivée…. Heureusement vu le poids des bagages. Et oui je ne sais pas voyager léger !!!! Et pour 6 mois, le tri a été plus que difficile ! Enfin je peux « abraçar » Laurent : Un mois et demi ça devenait sacrement long…. Mais le jeu en vaut la chandelle, le début de notre aventure n’a jamais été aussi proche !
Nous rentrons chez Thibault, qui est en pleine rédaction de son mémoire. Dur dur pour le frangin mais c’est la dernière ligne droite avant la vie de salarié. Laurent et moi allons faire un tour à la Fnac récupérer ma commande de bouquins. Et oui, 2012 l’année des grandes résolutions : « je lirai pleins de livres en tout genre » : durant cette aventure on s’est promis de prendre le temps !
Plus tard dans la soirée nous rejoindrons Cécile, autour d’un petit repas mexicain. J-1, on est presque dans l’avion
Vendredi 6 janvier
Après un mois et demi séparé, on a quand même le droit de trainer un peu au lit ! Même si un avion nous amène très prochainement vers une histoire forte excitante.
A une heure du RDV avec le taxi ou plutôt le van qui vient nous chercher, c’est le branlement de combat (Lau vient de pouffer de rire en lisant, apparemment on dit branlebas de combat)! Laurent stresse un peu… serait-ce parce qu’il connait déjà bien ma fâcheuse habitude à être en retard au point de pouvoir rater l’avion ? Thibault n’aime pas les au revoir, une forte accolade le met déjà mal à l’aise… Mais ce n’est pas grave, moi ça me fait tellement de bien.
Vous me croirez si vous voulez, mais le van est chargé à bloc. Peut-être aurait-on du louer ce type de voiture à la Martinique. Laurent panique déjà sur notre arrivée… hehe on a loué apparemment une type Ford K. Même en étant un champion de Tetris, il faudra que Laurent fasse les yeux doux à l’hôtesse de Avis pour que nous soyons surclassés. Il faut à tout prix prendre une photo de notre chargement, sinon on ne nous croira pas….
A l’aéroport, nous avons un peu de temps, grâce au capitaine qui a super bien géré le timing. Du coup, nous réajustons le poids de chaque bagage afin de ne pas dépasser les 23kg dans chacun d’eux. Nous avons donc chacun 69Kg en soute plus quelques- uns en bagage à main. Pourquoi voyager léger quand on peut amener un maximum d’objets qui nous paraitrons certainement insignifiants au fur et à mesure de la croisière.
Un petit tour au salon Air France (ce sera certainement la derrière fois avant un long moment) et nous décolérons vers un nouvel horizon : l’inconnu. Qui aurait cru en juillet qu’on se lancerait dans un tel projet !
Encore une fois, est-ce l’excitation ou l’angoisse, mais ni Laurent ni moi n’arriverons à trouver le sommeil !
19H et des cacahuètes, on vient de se poser… On prie déjà pour que le charme et le bagou de Lau, nous permettent d’être surclassés. Pas besoin de douter, sans forcer, Laurent nous a dégoté une Honda Jazz.
Tetris n’ayant aucun secret pour nous, nous agençons tous les bagages admirablement, voir même trop facilement ! Direction le Marin où nous devons retrouver capt’aine Toff chez qui nous logerons le temps de trouver notre bateau !
Au petit Mousse, nous faisons la connaissance de Toff et ses amis, qui nous mettent déjà l’eau à la bouche. Polo et son autre ami habitent sur des bateaux, ils nous donnent leur première impression sur les bateaux que nous avons déjà repérés. Après « Belle gaff », et « Yemanja », Laurent se projette sur « Unique » un Oceanis 350… Un commentaire de Polo, refroidit laulau ! Il semblerait que l’oceanis 350 ne soit pas très rapide….. Que cela ne tienne, l’heure n’est pas au choix du bateau, mais plutôt au repos… De longues journées nous attendent !!!!
Samedi 7 janvier
On ouvre un œil, on est bien à la Martinique !!! Ce n’est pas un rêve ! Il fait chaud, mais pas trop humide, juste très agréable, de quoi être en petite tenue d’été. Une petite pensée pour nos amis de métropole qui n’ont pas encore cette chance.
L’excitation est grande à 10hrs nous avons RDV avec le Broker Michel pour une première visite d’un bateau ; un peu hors budget quand même… Michel connaissant notre limite, nous propose également de visiter des bateaux coques acier… Huuum Laulau fait un peu la moue…. Mais ne faisons pas de ségrégation, laissons une chance aux coques acier.
« Ailleurs », est intéressant, même s’il est en acier. Et son prix plutôt attractif. Mais il faut se rendre à l’évidence la coque acier sera beaucoup plus difficile à revendre. Même s’il faut reconnaitre que dans le carré nous avons le sentiment certain d’être à la barre d’un bateau de pirates !
Michel nous présente donc le bateau pour lequel il fera pas mal de forcing : Cachou.
A son ouverture, c’est la mauvaise surprise, une odeur de renfermé, voir même de moisi. Une fuite sur le hublot est détectée par Laulau devenu expert en bateau. Ok c’est un beau bateau, mais 49000E ça reste hors budget et cette mauvaise surprise ne nous permettra pas de nous emballer sur le bateau.
De retour à la marina, commence alors notre éternel tour de ponton que nous avons dû faire une bonne dizaine de fois lors de notre séjour en septembre. Nous notons de nouveau numéro de téléphone, rêvons de certains gros voiliers qui ne seront jamais dans notre budget, rencontrons le couple qui a acheté le bateau du broker Michel deux jours auparavant, etc.…
Dimanche 8 janvier
Direction la pointe du bout, où nous visiterons Matanga, un oceanis 390. Nous avons quelques espérances sur ce bateau bien qu’il ne soit pas sorti en mer depuis 2 ans. C’est fou comme un bateau perd de la valeur rapidement lorsqu’il n’est pas constamment entretenu. Encore un problème d’étanchéité, le bateau n’est pas dans un super état : les bouts sont tout secs, les vannes à remplacer, le bois extérieur à refaire, etc…
Selon Charles, le voisin de Matanga il faudrait bien 2 semaines de travaux que le bateau soit prêt à partir, et quelques 2 mois de travaux pour soigner son esthétique. Laurent et moi, sommes conscients que même avec toute la bonne volonté du monde, nous ne sommes pas de fins bricoleurs (rectification, je ne suis pas une fine bricoleuse ! me souffle Laulau) et que nous n’avons pas envie de passer 2 mois à retaper le bateau.
Certes un peu déçus, nous cherchons une connexion internet, sait-on jamais peut être trouverons nous de nouvelles annonces sur le bon coin ou autre. Effectivement c’est le cas, peut être une opportunité… un First 35 à 35KE…. Vite, notons le numéro de téléphone et appelons, l’annonce n’a que quelques jours…. Malheureusement la visite sur le bateau ne sera possible que lundi après-midi.
Nous profitons de ces quelques heures pour appeler les numéros de téléphone notés la veille sur le ponton. Certains nous diront que le prix est complètement hors budget, d’autres qu’ils ne sont pas dispos aujourd’hui, et enfin un autre nous propose une visite ce soir à 17H00. On est assez content, ce bateau vaut au moins le mérite d’une visite tant atypique il est.
Un déjeuner dans un petit snack à côté nous permet de rencontrer un couple qui a également tout plaqué pour tenter une affaire de sandwicherie/saladerie à la Martinique. Nous les faisons rêver avec notre projet de bateau, ils en viennent donc à la conclusion que si leur affaire ne marche pas, ils largueront tout et s’achèteront un bateau.
Direction le Marin où nous visitons Babato, un bateau taiwanais de 1978, huuummm ok ça inspire moyennement confiance, mais le bateau a beaucoup de cachet. Effectivement nous sommes séduits. Ce couple copropriétaire a passé 2 ans à retaper le bateau sans réellement en avoir eu l’usufruit. Nous avons alors une petite pensée pour Matanga, en s’imaginant également passer notre année sabbatique à le retaper : définitivement nous mettrons de côté le choix Matanga. Nous concluons également que Babato ne sera pas notre bateau. Trop petit, pour tout notre bordel… nous n’avons même pas de cabine pour ranger l’équipement de kite. De plus, en pensant revente, il faudrait vraiment trouver des acheteurs ayant un coup de cœur… ça tombe bien je n’aimais pas le nom !
Retour au bercail, c’est fou comme la recherche de bateau et les tropiques fatiguent… Ou serions- nous tout simplement en train de nous tropicaliser.
Lundi 8 janvier
Laurent est plutôt impatient de rencontrer Unique qui à priori est « notre » bateau aujourd’hui. Nous arrivons sur le ponton à Sainte Anne avec nos bonnes 10 minutes de retard…. Arrivée à être à l’avance à l’aéroport à Paris, m’a complètement déphasé, il faut bien reprendre les bonnes vieilles habitudes !
Jean le broker est là, il nous présente Jacques, un vieux loup de mer canadien qui nous fera rire pendant toute la visite. On part en annexe rejoindre Unique. Imaginez la lueur dans le regard de Laurent qui découvre au loin « notre bateau ». Je dois avouer qu’il a une belle gueule, entre à peu près dans notre budget (revu un peu à la hausse) et est un bateau relativement récent. Très bien entretenu, nous sommes plutôt charmés par Unique et par Jacques qui encore une fois nous fait bien rire avec ses histoires de compagnes, et de vieux loup de mer. On remarquera qu’à chaque visite chacun nous fait l’éloge de ses toilettes…. « Pompe changée récemment », « spacieux », « bien aéré », « agréable », « petit casier pour retenir les eaux noires » etc… que d’arguments pour de simples toilettes ! Unique a de très fortes chances de faire parti du top 3 des bateaux sélectionnés.
On ne chôme pas, ce n’est pas parce que les longues vacances ont commencé que nous devons ralentir la cadence : direction hanse Mitant où nous visiterons un Attalia 32D, Coulirou. D’après le comparatif de « voiles et voilier » qui est devenu notre bible, ce bateau a « une esthétique peu flatteuse, due aussi bien à la lourdeur de la silhouette qu’à l’aspect démodé de la déco Jeanneau d’alors, cependant il est un des plus habitable de sa catégorie, un des meilleurs
marcheurs, etc… Un des 9m les plus complet du marché ». Pour la même raison que beaucoup de bateaux visités auparavant, le couple ayant acheté l’Attalia, a eu un enfant, a acheté une maison et donc n’a plu le temps d’entretenir, et de sortir en bateau. Il faut reconnaitre que nous avons un bon compromis prix/ performance marine/travaux, cependant sa taille nous refroidit un peu. On est en dessous du 10m et sur un bateau, 0,5m peut faire la différence sur la sensation d’espace qu’on peut avoir. Bien que sa coque soit également rouge comme Yemanja pour lequel nous avions eu un coup de cœur en septembre, nous écarterons également rapidement l’Attalia.
Direction fort de France, où nous attend la visite du First 35 pour lequel nous avons de grandes espérances. A l’entrée du fort Saint Louis, un magnifique fort militaire, nous rencontrons Michel, qui nous amène au club de voile du fort. Devant le first 35, nous découvrons son petit nom : « Black Pearl ». Laurent se voit déjà capitaine du Black Pearl tel Jack Sparrow, dans Pirates des Caraïbes! Le first 35, des chantiers Beneteau a une excellente réputation. C’est un habitable pouvant être aussi utilisé pour les régates, ça a d’ailleurs été de cas du Black Pearl dans le passé. Ceci nous confirme donc bien évidemment que le bateau est très marin et que nous pourrons faire un peu de vitesse.
Plutôt bien équipé : guindeau électrique, moteur récent (10 ans), 3GV, 2 Génois, 2 Spi, un four, un toilette sympathique (toujours les mêmes arguments), un bimini, un système pour remonter l’annexe à l’arrière, etc…
De plus, nous y trouvons 3 cabines, le premier bateau qui nous permettra de recevoir tous nos amis et de stocker notre bordel. «Voiles et voiler », rappelons-le notre bible du moment, nous apprendra que « le first 35 est pionnier en matière de gros volume pour la croisière rapide. C’est un voilier culte dans la gamme Bénéteau. Spacieux et performant, etc… Bref que de commentaires faisant l’éloge de ce bateau. Puisque demain nous sortons en mer avec Yemanja, nous demandons à Michel si nous pourrions également faire une nave afin d’être plus objectifs lors de la comparaison. C’est Ok et ce sera mercredi après-midi.
Nous rentrons ensuite au Marin, en faisant le point sur tous les bateaux visités. Points positifs, points négatifs, travaux à prévoir, coup de cœur, budget, espace etc…. qui aurait cru que l’achat d’un bateau soit plus compliqué que celui d’une maison… Nous finirons par décider du top 3 : Unique, Yemanja, et Black Pearl.
Mardi 10 janvier
Ce sera notre première sortie en mer de l’année. François est sur le ponton devant Yemanja prêt à partir. C’est vrai qu’il a de la gueule ce bateau. Le teck du cockpit a été traité ce qui donne une allure de neuf à l’extérieur. Depuis le début nous avons eu un coup de cœur pour Yemanja, espérons que la navigation confirmera ce sentiment. Bien installés, nous partons vers les salines, histoire de tester le bateau sous plusieurs allures de vent. Facile à barrer, Yemanja c’est un vrai plaisir.
De retour à la marina, nous testons les cabines. Le carré est effectivement spacieux, mais nous avions oublié que la table à carte était complètement rapprochée de la cabine arrière.
De plus l’absence de four, pour la grande cuisinière que je suis (je défends à quiconque de rigoler !), et la présence d’un frigo qui consomme beaucoup d’énergie me refroidissent un peu.
Laurent, lui sera plus inquiet du moteur qui est d’origine et qui a donc son âge. Peut-être que Volvo est une super marque de moteur, increvable, mais 78 ça fait un peu vieux, nous ne sommes pas à l’abri d’une mort subite, ou de la mise à quai pendant une quête imprévue d’une pièce de rechange.
La veille nous avons envoyé un texto à Alain le broker qui nous a fait visiter Unique, auquel nous avons fait part de notre sélection top 3. Ayant réussi à organiser des sorties en mer sur les deux derniers, nous espérons que Jacques le canadien sera d’accord également pour que nous essayions son bateau. En rentrant des Salines, je reçois donc un SMS qui nous confirme une sortie dans l’après- midi. Si tout se passe bien nous devrions donc être fixés mercredi soir sur le choix du bateau.
Direction Sainte Anne, où nous rejoignons à nouveau Alain et Jacques pour notre sortie. Bizarrement Unique nous fait moins d’effet qu’à sa première visite. Serait-ce parce que beaucoup de gens nous ont dit que c’était un bateau très confortable mais plutôt paquebot ? De plus, notre bible ne fait aucun commentaire sur l’océanis 350, nous sommes donc un peu perdus !!! Serait-ce parce que cette série est vraiment paquebot, ou aurait-elle été seulement oublié par « voiles et voiler » ?
Jacques nous fera passer un excellent moment pendant lequel il nous fera à nouveau bien rire. Il nous dira également que notre projet est ambitieux, voir impossible en 6 mois…. Dans ces conditions nous devrons certainement envisagé de partir plus longtemps…. La sortie est agréable mais comme nous l’avaient annoncé les copains, l’oceanis 350 est un bateau de « papi ».
De retour sur le ponton de Sainte Anne, on a le temps enfin de faire notre première baignade. La première de l’année 2012… Il est 16H30 et nous avons à nouveau une petite pensée pour nos amis de métropole qui sont dans le froid hivernale.
Mercredi 11 janvier
Heureusement que nous avons eu l’opportunité de reporter le RDV de l’expertise à la semaine prochaine. On avait vu un peu juste dans le timing, on n’a toujours pas opté pour un bateau en particulier. Ce matin, nous n’avons aucun RDV, ce sera donc l’occasion de faire un peu d’administratif.
Laurent récupère ses colis à la poste, revoit le broquer Michel qui essaye de lui refaire du forcing pour Cachou, passe à l’accastillage pour connaitre le prix d’un moteur neuf pour Yemanja (il prendra peur d’ailleurs), et enfin essaye le tout pour le tout avec le loueur de bateau Star voyage qui vendrait un bateau récent à un super bon prix mais dans quelques mois. Il est fort ce Laurent !
Pendant ce temps, moi je serai restée au cyber, pour essayer de m’inscrire au pôle emploi, de récupérer les infos d’un autre bateau repéré par Laurent la veille, d’envoyer quelques mails, de télécharger des programmes et les mises à jour du nouveau PC. Un peu moins efficace dit donc !
On prend ensuite la voiture pour Fort de France. Laurent avouera avoir pris peur avec les éventuelles mésaventures mécaniques que nous pourrions connaitre avec Yemanja. Depuis son RDV à l’accastillage, il aura écarté Yemanja, même si on fond ça restait notre coup de cœur !
Il avoue également avoir rêvé d’être le cap’taine Corco du Black Pearl ! ça sonne quand même moins bien Cap’taine Corco que Cap’taine Jack Sparrow……
Michel est là prêt à partir, nous hissons les voiles, direction hanse Mitant qui est en face de Fort de France. Le first 35 a une très bonne prise au vent, il va plutôt vite et surtout gîte beaucoup (j’avoue avoir beaucoup apprécié que le bateau gîte lors de notre croisière en septembre). L’accastillage nous parait plutôt bien entretenu. Sans oublié qu’il a 3GV, 2 Genois, et même 2 spi (on a cru comprendre que c’était très rare de trouver des bateaux équipés de spi dans la caraïbe). L’électronique est récente, il y a d’ailleurs 2 GPS. A priori en comptant en plus celui de la tablette de Laurent et celui que mes collègues de boulot m’ont offert, on ne devrait vraiment pas se perdre !!!!
La navigation est un réel plaisir. Lorsque nous rentrons au club de voile, Laurent et moi échangeons un regard… Il se pourrait que nous ayons choisi notre bateau. S’en suit donc la négociation de prix. Pour un prix de départ à 35KE, et n’ayant pas vraiment d’argument à la baisse du prix (à part une survie à acheter et un antifouling à faire), nous essayerons 32KE et conviendrons finalement avec Michel de 33KE. L’expertise étant initialement prévue au Marin, Michel appellera Carène Antilles de Fort de France pour réserver une sortie de l’eau entre midi et deux (parait-il que c’est moins onéreux). Pour l’instant, nous n’employons que des « Si » : « Si nous prenions le bateau, le prix serait de 33kE, l’expertise se ferait le lundi 16 janvier, la sortie de l’eau se ferait à 11H, etc… ». En effet, la nuit porte conseil, nous devons reprendre un temps de réflexion. Sur le chemin du retour, nous referons à nouveau le tour de nos bateaux faisant parti du top 3, en décrivant avantages et désavantages. De retour à l’appart on se remémorera les différentes photos et nous nous endormirons en espérant y voir plus clair le lendemain.
Jeudi 12 janvier
Nous avons choisi notre bateau !!!!! youhouuuuu !!!! Un travail de longue haleine tout de même !
Ce matin nous appelons l’expert pour l’informer que l’expertise se fera sur un first 35 à Fort de France. Nous en profitons également pour rappeler les autres bateaux que nous avons écartez. François sera presque soulagé de pouvoir garder Yemanja. On avait bien senti qu’il n’avait pas le cœur à le vendre. Il pourra continuer à donner ses cours de voile pour 2012.
Alain le broquer nous remerciera d’avoir appelé pour dire que nous ne prendrons pas le bateau. Apparemment les gens n’ont pas le même réflexe.
LES VACANCES COMMENCENT DONC……. La pression est relâchée. C’est après midi nous irons faire notre première session de Kite de l’année…. Il semblerait qu’il y ait de bonnes conditions. 17H et des cacahuètes, Laurent et Cap’taine Toff seront les derniers à l’eau !
Je crois qu’on est plutôt bien content de ce début d’aventure !