Toujours pas de vent aujourd’hui, on décide donc de partir sur l’île où ont été tournées des scènes de Pirates des Caraibes (Mais on ne saurait vous dire lequel). Petit Tabac (c’est le nom de l’île) se trouve en face de nous, cependant il faut contourner les Tobago afin d’éviter le horse shoe reef qui nous sépare. L’affaire d’une petite heure de nave. Au loin on aperçoit le cata de Richard et les kiters croisés à Union. Ils font du paddle (ou stand up, c’est comme un grand long board) sur la petite vague du Reef, du coup ça nous donne bien envie d’en acheter un pour s’occuper les jours sans vent!
Nous voici arrivés à l’île aux pirates, c’est l’occasion de prendre pleins de photos:
Monter aux arbres est une grande distraction que j’ai depuis l’enfance, je ne résisterai donc pas à l’envie de grimper à mi-hauteur de ce cocotier! D’ailleurs il y a toujours la corde à laquelle était pendu Jonny deep dans le film!
C’est avec surprise que nous découvrons un bout d’une fusée Russe!!!!! Vous allez dire que nous avons un sérieux problème avec les russes, mais ce ne sont pas des conneries! Au début, on se demande à quel moment du film il y aurait été question de fusée… Complètement anachronique, on conclut que ce bout de fusée est arrivé là après le tournage. Les inscriptions font très sérieusement penser à du russe (bien que ni Laurent ni moi ne soyons experts en russe). Les matériaux utilisés ont l’air Hi Tech. Un revêtement alvéolé fait penser à de la fibre de carbone. Au début on rigole en se disant que c’est une fusée espion qui est tombée par ici, mais après une longue observation, la théorie d’un objet venu de l’espace est tout à fait envisageable!
Par la suite en discutant avec plusieurs personnes, dont des locaux, nous apprendrons, qu’il s’agit effectivement d’un morceaux d’objet venu de l’espace qui se serait échoué dans la mer, il y a quelques mois de ce là. En poussant les recherches, nous ferons le lien avec la station Mir. Les russes n’ayant plus les moyens de la maintenir en orbite avaient annoncé qu’ils la feraient tomber. Il s’agissait donc de choisir le lieux le plus opportun qui aurait du être en plein océan atlantique. L’impact n’étant pas complètement contrôlé, des bouts de la station auraient atterri aux Grenadines. Je sais que des fois nous pouvons raconter des histoires, mais là il s’agit bel et bien d’une histoire vraie!
Nous quittons en fin d’après midi notre mouillage pour retourner aux Tobago …. Ce soir nous avons prévu d’aller manger de la langouste grillée sur la plage. Apparemment sur l’îlot Petit Bateau. Il y aurait tous les soirs de la langouste fraiche grillée au feu de bois. N’ayant pas réservé, nous espérons que ce sera possible…. ça fait 3 mois que le trip a commencé et nous rêvons de langoustes! A défaut de les pécher, nous mangerons celles d’un pécheur!
De retour dans l’enceinte des Tobago cays, nous retrouvons à peu près la même place. La haute saison touchant à sa fin, il n’y a finalement pas tant de bateaux que ça!
Petite anecdote au passage. Comme expliqué dans le précédent post (Tobago Cays un rêve réalisé), nous mouillons au plus près des hauts fonds sableux qui nous séparent du reef. Un bateau américain de la American Sailing Association, vient d’arriver. Laurent les salue d’un signe de la main (Le milieu de la plaisance est très amical: dès que l’on croise un bateau, on se salue. Mais apparemment chez les américains ce n’est pas le cas. Allez savoir si c’est parce nous avons un pavillon français?), les américains ne le calculent absolument pas. S’approchant relativement trop près du banc de sable, Laurent s’avance à l’avant du bateau et les informe qu’ils risquent de se prendre dans le banc. De nouveau, les Américains font mine de ne pas le voir et continuent leur manoeuvre. Après tout, de quoi ce mêle ce pauvre bateau français de quelques 10m de long, alors que nos chers américains de la Américan Sailing Association maitrise totalement la voile et le mouillage?!! ça n’a pas raté, sur le point de s’échouer, un des équipiers plonge et fait de grands signes alertant pour une marcher arrière en urgence. Ils l’ont échappé belle. Nous, on se moque un peu quand même! Après tout, on les avait prévenu!
Vers 19H30, nous mettons l’annexe à l’eau. Espérons que nous ne prendrons pas trop l’eau, car il faut traverser l’enceinte pour aller sur l’îlot Petit Bateau qui se trouve en face de Jamesby. Aucune lumière à l’horizon…. Pas grave, nous partons quand même, il y aura peut être du mouvement de l’autre côté de l’île. A notre arrivée, l’odeur des langoustes, grillées au cours de la journée, nous met l’eau à la bouche…. Nous marchons sur la plage à la recherche d’un petit sentier qui nous permettrait de faire le tour de l’îlot. Heureusement c’est la pleine lune, et on y voit assez clair. Enfin nous trouvons le sentier… Une petite marche rapide, et nous entendons des voix…. Huum, nous sommes sur la bonne piste… Nous croisons un groupe de français qui vient de débarquer, nous apercevons plus loin des tables. C’est sûr, nous sommes au bon endroit puisqu’une succulente odeur de barbecue émane du fond. Nous demandons aux Français si on mange bien des langoustes ici: ils nous répondent que pour EUX c’est sûr que oui, c’est leur tour opérateur qui a tout organisé. A ce moment là, nous devenons conscients que la probabilité de manger des langoustes ce soir est minime, puisque nous n’avons pas réservé au préalable… Nous avons beau discuté avec deux locaux aux fourneaux, aucune possibilité pour ce soir: c’est COMPLET!!!!! On reste sur notre FAIM! Revenez demain nous disent ils; Le problème c’est que demain nous partons à Salt Whistle Bay . Apparemment, il est aussi possible d’y manger de la langouste . Un des locaux nous demande le nom du bateau et nous promet de venir nous voir demain soir. Déçus, mais heureux d’avoir une autre chance, nous passerons un petit moment en amoureux au clair de lune avant de repartir vers le bateau, avec une seule certitude: Demain nous mangerons de la langouste!