Lorsque nous avons décidé de traverser le Pacifique, nous avions le choix entre une arrivée aux Marquises ou aux Gambier. D’après les informations que nous avions récoltées, les Marquises ne semblaient pas être un bon spot de kite car les baies sont encaissées et face au large sans barrière de corail. Par contre, les Gambier sont entourés d’une barrière, avec un grand lagon et une multitude de petites iles paraissaient plus prometteurs. Cependant, en recherchant sur le web, nous n’avions trouvé aucune information sur le kite dans ce petit coin de paradis. Peut-être une zone vierge qui n’aurait encore jamais connu de kiteur ?
Dans tous les cas, nous étions persuadés qu’il devait y avoir de bons spots par là-bas… Nous avons donc mis les voiles vers cet archipel…
Finalement, en arrivant, nous apprenons qu’il y a déjà eu quelques rares kiteurs qui sont passés par ici en voilier. Il y a également 3 locaux qui s’y sont mis récemment: Pépé et Mahuru à Rikitéa et Rémy à Akamaru. La majorité des spots restent donc à découvrir et à explorer. Les Gambier vont être une vraie occasion du kite « hors-piste » loin des sentiers battus…
Les Gambier ont 2 saisons : une chaude (décembre à avril) et une froide (mai à novembre). En général, le vent souffle plutôt Est.
La saison froide se caractérise par des coups de Maraamu (Sud Est) qui sont violents (>25nds en moyenne pouvant monter jusqu’à 50…) assez fréquents et froids…
Le vent de la saison chaude est généralement d’Est mais influencé par les dépressions qui passent plus au Sud. En passant, ces dépressions génèrent consécutivement un vent de Nord, Nord-Est, Nord-Ouest, Sud-Est puis Est. Il est donc possible de naviguer 3 jours de suite sur un même spot avec un vent qui tourne jour après jour !
Découvrir des spots de kite en voilier n’est pas toujours facile. En effet, un bon spot de kite implique qu’il y ait du vent alors qu’un bon mouillage se caractérise par un plan d’eau calme, peu agité. Arrivés début septembre, nous avons pu explorer les différents coins pendant les deux saisons. Voici notre compte rendu dans l’ordre où nous les avons pratiqués!
1. Tarauru Roa
En observant la carte satellite, nous avons repéré que le motu de Tarauru Roa semblait avoir une bonne exposition par vent de Sud-Est, un petit lagon et une plage pour le décollage.
Quelques jours après notre arrivée, un coup d’œil aux prévisions météo indiquait un bon coup de vent de Sud-Est à 25 nœuds, c’est ce que l’on appelle un coup de Maraamu !!! Nous étions en septembre, nous avions notre nouveau matos F-One depuis le mois de mai, mais entre la préparation du bateau, la traversée du Pacifique il n’avait toujours pas été utilisé !!!!
Nous sommes donc partis là bas… Une fois l’ancre jetée, le vent rentrait bien et soufflait jusqu’à 30 noeuds , mais le bateau bougeait d’avant arrière, comme en navigation… Dans l’euphorie d’aller kiter, nous avions oublié qu’il était préférable que le mouillage soit calme…
Cette première rencontre avec le Maraamu nous a fait immédiatement sentir la puissance de ce vent…
Le lagon est finalement plus petit et délimité par une barrière qui affleure à marée basse… La plage est étroite à marée haute et encombrée, ce qui complique le décollage en solo.
Bref, Tarauru Roa n’est pas le meilleur spot de kite des Gambier (nous avons quand même déchiré la 9m² à peine sortie de l’emballage!).
Mais c’est un très beau mouillage par temps calme qu’il ne faut pas rater. On pourra y visiter la ferme perlière de Eric Sichoix et découvrir les fameuses perles noires des Gambier.
2. Mangareva
2.1 La baie de Rikitea
En retournant nous abriter sur le mouillage calme du village de Rikitea, nous nous sommes rendus compte avec joie que le vent de Sud-Est rentrait dans la baie !!!
Les bonnes orientations de vent pour la baie de Rikitea sont Est et Est Sud-Est. Le décollage se fait dans de très bonnes conditions avec une grande pelouse pour gonfler les ailes, et une petite plage pour décoller. Elle est connu sous le nom de la plage du « Bunker ». Lors des essais atomiques à Mururoa, il y avait un « Bunker » où la population se réfugiait lorsque le nuage radioactif passait dans la région… Les restes d’un passé peu glorieux de la France en Polynésie … A ce jour le « bunker » a laissé place à une grande pelouse mais il est toujours visible sur la carte satellite !
Par contre, la plage est au pied de la montagne, il y a donc un effet de site lié au vent qui passe au-dessus de la montagne. Le vent est donc faible au niveau de la plage et augmente ensuite une fois à l’eau. Après le décollage, il faut s’éloigner de la plage en nage tractée. Une cinquantaine de mètres plus loin, le vent augmente et le kite peut enfin nous porter. Il s’agit ensuite de tirer des bords pour passer au vent des voiliers et l’immense baie des Mangareva s’offre à nous… C’est alors le début de belles ballades entre la pointe Mataihu Tea au Nord et la pointe Teonekura au Sud Est.
Ce terrain de jeux est très varié avec une alternance d’un bleu profond, de bleu clair, de bleu azure, de passage au-dessus de grosses patates de corail… On y croise aussi de nombreux bateaux à moteur qui nous font de grands signes et de beaux sourires.
Il y a également les fermes perlières comme celle de John au milieu de la baie. Lorsque l’on passe devant, les travailleurs nous regardent et nous font des « hang loose »… En les croisant plus tard au village, ils nous ont dit avec un sourire: « Quand on vous a vu arriver, on pensait vous voir toucher le reef mais vous avez tourné juste avant !!!»– ils en semblaient presque un peu déçus…
La vue panoramique sur Mangareva est magnifique avec le mont Duff qui domine la baie, la cathédrale, les tours du roi, et les habitations du village. En chemin, nous croisons également une multitude de poissons, tortues, raies et parfois un petit requin pointe noir qui généralement part rapidement…. C’est un spot « balade » pour profiter de points de vue magnifique danse ce cadre idyllique…
Nous avons eu de nombreuses occasions de naviguer à Rikitea car c’est un bon compromis entre un mouillage très confortable, du vent pour de belles balades en kite et le village juste à côté.
2.2 La baie de Kirimiro
Lors de balades autour de Mangareva, nous sommes souvent passés sur la côte ouest. Les différentes baies sont remplies de fermes perlières dans un immense lagon turquoise. Il est très difficile d’y arriver en voilier en raison du nombre élevé de bouées et de lignes sous-marines.
Comme seuls les vents de Nord-Ouest rentre là-bas, nous avons décidé de laisser le bateau au village et de partir à pied de l’autre côté vers la baie de Kirimiro.
Nous y sommes allés avec Mahuru (un copain débutant qui a reçu sa Bandit 10m² et sa planche Trax de Tahiti) et nous y avons rejoint Pépé. La particularité du Nord Ouest est qu’il est synonyme de mauvais temps : fort vent mais aussi pluie et gros grains.
A notre arrivée, il pleuvait, le ciel était noir et le vent fort (30nds)… Nous avons attendu que le grain passe avant de gonfler et de filer rapidos à l’eau. Pour une fois j’ai pris la bandit 9m² et Coraline la 7m². Le décollage est peu spacieux et une fois de plus il faut un peu marcher pour s’éloigner du bord.
Mahuru est resté au bord dans 30 cm d’eau pour tenter de tirer ses premiers bords sous la surveillance de Pépé. Coraline et moi avons foncé un peu plus au large pour visiter la baie. Nous sommes passés entre les fermes, au-dessus des lignes, entre les bouées… On a senti que ce plan d’eau est finalement plus un lieu de travail que de détente… Quelques piquets en ferraille sont plantés dans le corail et il faut ouvrir l’œil car ils ne dépassent que de quelques centimètres de l’eau…
Nous surveillions Mahuru du coin de l’œil car son aile avait des mouvements étranges… Arrivée au bout de la baie, le ciel s’est assombri d’un coup et est devenu très menaçant … Nous avons décidé de revenir à notre point de départ avec quelques « big jump » au passage, histoire de descendre un peu plus vite… Arrivés à la plage, on a posé juste à temps nos ailes. Derrière nous, un rideau de pluie nous fonçait dessus. Nous avons hurlé à Mahuru « pause vite ton aile !!!! ». Il a juste eu le temps de se faire propulser vers l’avant façon « super man » et de larguer son aile. Celle-ci s’est posée tranquillement sur l’eau dans un bon 40 nœuds. Une première sortie pour Mahuru qui restera gravée dans notre mémoire. Le froid, le ciel gris, les courtes intermittences de pluie, ne nous ont pas motivé à retourner kiter.
Bref, le spot est magnifique par beau temps, malheureusement par vent de Nord-Est, il fait souvent mauvais temps. Nous n’avons donc jamais renouvelé l’expérience.
3. Taravai
Taravai c’est une île exceptionnel, habitée par des gens super sympas.
3.1 La baie du côté village
C’est une baie sauvage dans laquelle se trouve un tout petit village habité par 2 familles, avec tout de même son église construite par les missionnaires au XIXe.
Les vents favorables sont le Sud Est, l’Est et le Nord Est. Comme à Rikitea, le spot est orienté « balade ».
Pour le décollage, le meilleur endroit est le jardin de chez Hervé et Valérie. En effet ce décollage est le plus sécurisant, on peut gonfler les ailes sur un beau gazon à l’abri du vent et être en compagnie d’Hervé, Valérie, Alan et Ariki qui sont sympas, accueillants avec un sourire permanent.
Par contre, nous avons légèrement perturbé l’école faite par Valérie…
Une fois décollé, il faut s’éloigner du bord pour que le vent monte. Le spectacle commence ensuite. La vue est tout simplement splendide que ce soit la baie principale, la montagne qui l’entoure, Mangareva au Nord, Akamaru à l’Est…
C’est trop beau de naviguer dans un lieu aussi sauvage avec ces dégradés de couleurs : la verdure de la forêt, les roches, la plage de sable et les mille et un dégradés de bleu turquoise de l’eau du lagon…
Ici aussi la faune sous-marine est abondante. Les différents habitants sont généralement surpris par notre passage et détalent à toute vitesse !!!!
Il y a un petit ilot dans la baie, le Motu O Ari dont on peut faire le tour, mais attention à la dévente !!!!! Nous avons été piégés et avons terminé Coraline et moi les 2 ailes emmêlées dans l’eau à 50m du bateau. Hélas le courant et le vent nous en ont éloigné et l’annexe était à terre ! Nous avons donc, tant bien que mal, replié les lignes, dégonflé le bord d’attaque et fait un genre de radeau avec nos kites emmêler pour nager tranquillement pendant 30min jusque chez Hervé et Valérie… Rien de tel comme gymnastique aquatique….Mais dans ces moments-là, mieux vaut ne pas trop penser à la faune … Si vous voyez ce que je veux dire!
Ce mouillage est très confortable pour le bateau, le cadre est superbe et nous avons passé une bonne semaine à naviguer là-bas !!! Pour finir, la marée basse n’est pas vraiment un problème, car on ne reste pas trop dans le petit lagon.
3.2 La baie de Patito
La baie de Patito, c’est le mouillage parfait, un plan d’eau plus plat que plat, comme si le bateau était posé à terre…
La vue sur les îles de Taravai et d’Agakauitai avec leurs montagnes verdoyantes, les cabris sur la montagne et les cochons sur la plage donne un charme idyllique au site…
Entre les 2 iles, il y a un lagon de 2m de fond à marée haute et de presque rien à marée basse, dans lequel le vent accélère. L’eau plate et turquoise est très attirante.
Notre premier essai s’est fait par vent de Nord Est. Le vent était « un peu » rafaleux et la mer plutôt basse avec des patates de corail un peu partout, affleurant presque… Mais le spot étant magique, il fallait le tester. A peine éloigné du bord, les rafales sont devenues hyper brutales de 25 à 5 nœuds… Le kite faisait de grosses accélérations, retombait aussi sec et la rafale revenait juste avant qu’il ne puisse toucher l’eau… Le tout entouré de corail… J’ai traversé la baie sans rien casser : ni corail, ni kite ni moi !!! Un vrai miracle!!… Le vent de Nord Est est donc à éviter pour ce spot... Cela faisait longtemps que je ne m’étais pas fait peur en kite…
Notre second essai a été notre cadeau de Noël 2013: un vent laminaire d’Est Sud-Est le 25 décembre. Nous fêtions Noël chez Edouard et Denise. Après avoir mis le cochon à cuir dans le four tahitien, nous sommes partis naviguer pour nous mettre en appétit…
Le spot était magique, entre les 2 montagnes, dans un lagon turquoise à marée haute. Nous avons fait une jolie balade dans un cadre sauvage avec le large en arrière-plan… Nous avons failli partir pour le village de Taravai pour souhaiter un joyeux noël à Hervé et Valérie mais nous aurions été en retard pour le déjeuner !!!! Nous avons donc envoyé quelques bons sauts pour se défouler un peu. Et nous avons fini par nous régaler de ce bon cochon !!!
4. Akamaru
Le mouillage se fait à l’entrée du lagon, il est un peu agité quand le vent souffle Est ou Est Sud Est.
Nous avons testé le décollage depuis le bateau, car la plage est assez éloignée (1 mile). Le lagon est agréable à naviguer et présente un vaste terrain de jeux. Il y a même 2 petites vagues, mais la houle était peu importante lors de cette session…
Cela faisait un moment que nous n’avions pas fait de décollage du bateau enfin pas depuis l’installation de nos 2 nouveaux panneaux solaires : lors du gonflage, l’aile a touché un des bords affûtés du panneau et le boudin central a été très légèrement percé… Du coup, nous n’avons eu qu’une seule aile pour 2 et le kite tout seul c’est moins rigolo qu’à 2 !!! Nous n’avons donc pas trop persévéré ici…
Nous avons retenté une session en décollant cette fois-ci de la plage. Mais elle est légèrement déventée, et il faut tirer des bords pour prendre le vent dans le lagon. Attention aux éventuelles accélérations et déventes entre les deux îles. Le lagon est d’une rare beauté!
5. Totegegie ou motu de l’aéroport
À partir de la vue satellite, le cadre semble prometteur… le mouillage est très calme. Par contre les plages sont très petites et il y a beaucoup de coraux au bord de l’eau. Il y a peut-être une zone pour décoller de la plage, mais c’est au bord de la piste de l’aéroport donc ce n’est pas trop conseillé (même si il n’y a que 2 avions par semaines…).
Nous avons donc opté pour un décollage du bateau, en prenant soin de ne pas abîmer l’aile sur les panneaux… Nous avons navigué sur le spot du Nord par vent d’Est Sud Est modéré. Cora était bien avec la 12m², mais moi un peu léger…
Il fallait se battre pour remonter au vent et passer du temps dans le grand bleu… Même si les requins ne sont à priori pas friands de kiteur, ce n’est pas hyper agréable de rester trop longtemps dans le bleu foncé…
L’autre zone testée est au sud de l’aéroport. Là encore, décollage du voilier. Ici le lagon est moins profond et il est possible de tirer des bords dans un haut fond turquoise entre le Motu Totegegie et Aukena !!
Nous n’avions gonflé que la 12m², car le vent était un peu limite. Cora est donc restée dans un petit périmètre autour des bateaux, les voisins ont bien apprécié le joli spectacle !!
Juste avant de manger le vent s’est levé un peu plus, du coup j’ai filé pour une petite session de 10-15 minutes… Une fois à l’eau le vent m’a bien porté , et j’ai pu bien remonté au vent. Je me suis éloigné doucement du bateau en direction d’Aukena. Petit à petit les contours d’Aukena se sont précisés tandis que ceux du bateau sont devenus de plus en plus lointains !!! La tentation a été grande de partir un peu plus loin vers Akamaru mais ma virée de 10-15 minutes s’était déjà bien éternisée. Alors mieux valait s’arrêter là !!! De retour une bonne heure après, tout le monde m’attendait affamés pour le déjeuner…
6. Aukéna
La plage d’Aukena, c’est une grande anse de sable blanc face au Nord. Le mouillage se fait dans 4m d’eau turquoise… Un petit paradis… Par contre quand le vent monte, le bateau bouge un peu.
Nous avons essayé le spot un jour avec seulement 12-15kts soit un peu léger. Et nous n’avons pas pu tirer de bons bords. Dommage, car c’était un cadre superbe et très sécurisant… Enfin presque car un des kites a terminé dans un cocotier (à la « Micka style »).
C’est un excellent endroit pour faire du SUP.
7. Tauna: L’ile aux oiseaux
Dans notre recherche effrénée des spots aux Gambier, nous avons fini par arriver à Tauna ou l’Ile aux oiseaux.
C’était un jour de pétole et nous en avions profité pour se balader en SUP en se disant « Eh, mais c’est un pur spot de kite ici! : lagon extérieur, lagon intérieur, passe vers le large, petite vague dans le lagon et vague de reef dehors… ».
Le cadre représente le cliché polynésien, petite ile de sable blanc avec ses cocotiers, sa langue de sable dans l’eau transparente, avec des oiseaux en bonus.
Au coup de Sud-Est suivant nous voilà donc ancrés devant Tauna. Le mouillage est bien protégé de la houle et le bateau relativement à plat. Le vent rentre fort.
Nous voilà sur plage prêts à décoller. Nous avons navigué par vent de Nord Est, Est et Sud Est. Les 3 directions sont bonnes, mais nous avons une préférence pour l’Est qui permet de naviguer vers Tekava (1 mile au Sud) ou Gaioio (2 miles au Nord).
Il est préférable de naviguer à marée haute, car en cas de forte marée basse, il peut y avoir quelques coraux qui affleurent… Et notre aile s’en souvient…
Le décollage est très facile sur la grande plage.
Tauna est le plus varié des spots que nous avons eu : le lagon extérieur permet de naviguer au vent de l’ile et de faire des sauts dans 2 m d’eau.
Le lagon intérieur a une eau hyper plate et l’on peut envoyer de bons sauts au-dessus du sable et il est même possible de sauter par-dessus la langue de sable !!! Par houle de Sud-Ouest, il y a une petite vague hyper sympa qui déferle côté lagon. Les vagues du reef extérieur ne sont pas très bien formées ni très creuses et le corail jamais très loin…
Nous avons également effectué de bonnes balades vers Tekava et Gaioio…
Depuis que nous avons découvert ce spot, il est devenu notre endroit préféré.
Nous avons même terminé notre séjour avec 6 ailes à l’eau !!!
Nous avons donc passé 7 mois (de septembre à mars) à explorer les différents coins des Gambier. Nous ne sommes pas allés dans la partie Nord du lagon qui semble elle aussi être prometteuse… Globalement, nous avons toujours navigué en 9 et 12m² et avec la 7m² en de très rares occasions.
Les Gambier sont encore préservés d’une affluence de kiters et restent ainsi un lieu privilégié pour se faire plaisir!
4 réponses à Le kite aux Gambier – Maintenant qu’on est parti, on peut vous faire un compte rendu détaillé