Saint Martin – we come back

Après avoir passé plus de trois semaines à Saint Martin, entre les visites de la famille et l’avitaillement/réparation du bateau, nous n’avons plus tellement envie d’y remettre les pieds. Pas que le bord de mer soit déplaisant, bien au contraire, à ce qu’on pu écrire nos hôtes, c’est plutôt le climat (ambiance) que nous n’avons pas apprécié. Nous avons rencontré beaucoup de plaisanciers qui venaient ici, des années auparavant et tous s’accordent à dire que le mythe Saint Martin n’est plus vrai aujourd’hui. Tout d’abord les emplettes concernant le bateau. On pensait vraiment faire de bonnes affaires, c’est d’ailleurs pour cette raison que nous avions attendu d’y être pour l’achat de certains accastillages. A part quelques rares occasions, les prix sont restés dans le même ordre de grandeur que Grenada, Trinidad ou même certaine fois que la Martinique. Du côté de l’avitaillement, contrairement au Marin, où les aménagements sont pensés pour la plaisance, à Saint Martin, faire ses courses peut être un peu contraignant. C’est pour cette raison qu’après le départ de Marie Françoise et Évelyne, nous avions profité d’une location de voiture. Mais on ne peut pas toujours le faire. Pour un pays franco-hollandais, donc à priori européen, on ne s’est absolument pas senti chez nous. Sans oublié que du côté français, surtout à Marigot, il est même rare d’entendre parler français. Loin de moi l’idée d’être franco-française, mais c’est tout de même choquant de voir que la France finance ce Dom Tom, à la même échelle que la Guadeloupe ou que la Martinique alors qu’il n’y a pas grand chose de français là bas. Pour vous donné une anecdote, lors de notre première visite, un petit jeune m’a aidé à trouver un endroit où remplir notre bouteille de gaz. Il m’a longuement expliqué que les immigrés haïtiens ou dominicains ( de la rep dom) intelligents venaient du côté français, d’une part pour toute l’aide donnée par la France: Sécu, mutuelle, éducation scolaire, mais aussi pour le système judiciaire très laxiste. En effet, il m’a commenté que s’il volait du côté hollandais, les policiers étaient bien plus sévères, et pouvaient les laisser au poste pour plusieurs jours. Contrairement à eux, du côté français, ils sont bien traités (aucun contact physique, même s’il y a provocation), et à peine une nuit au poste, sans suite! Bref, vive la France! Vous savez que beaucoup des gens qui habitent sur Anguilla, l’île indépendante, anglophone, en face de Saint Martin, possèdent une carte vitale et viennent se faire soigner à l’œil chez nous?

La violence à Marigot ayant augmenté, nous avons été confrontés à un désert de magasins de luxe. Tout marigot s’est fait récemment installer des caméras de surveillance pour venir à bout des agressions et des vols à l’étalage.

Lorsque nous sommes arrivés dans la baie de Marigot, notre voisin est passé nous prévenir d’être prudents, de limite fermer notre bateau de nuit, même à bord. En effet, en période creuse, les touristes se faisant rares, les petits délinquants s’attaquent à la plaisance. Un petit groupe, en pleine journée, fait le tour des bateaux ancrés dans la baie, sur un jet ski afin de les piller. Bref, un climat d’insécurité, assez désagréable pour y rester longtemps.

Malheureusement pour nous, nous devons attendre de récupérer un paquet de Marseille ainsi que le réservoir du moteur de la veille annexe, endommagé à Antigua.


Aussitôt, réglé, nous partons immédiatement pour la Guadeloupe. Une semaine à Saint Martin, c’était de trop! Adieux Saint Martin, en espérant ne pas avoir à y repasser au retour!

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