Les Saintes – Une autre ambiance

Ce petit archipel compte de nombreux mouillages dont la superbe rade des Saintes dans laquelle tenait, toute entière, la flotte de l’amiral de Grasse. La population est traditionnellement tournée vers la mer, la pêche et la construction des célèbres « Saintoises ». Si elles ont perdu leurs voiles, remplacées par de puissants HB, leurs formes élancées n’en sont que plus rapides au dessus des vagues.

Nous mouillons sur bouée à anse Mire à côté du bateau de nos amis. Les fonds descendent très vite et la mairie a installé de nombreux corps-mort payants. Gilles est le premier à arriver sur le bateau. Cédric nous rejoint ensuite. Faut dire qu’il arrive du Pain de sucre qui se trouve de l’autre côté, et que les trajets se font en vélo. Nous passons une excellente soirée avec nos amis d’Orion. Laurent les sauve d’un diner journalier de pâtes bolos en nous préparant un boeuf façon japonaise aux haricots vert. Fanny est restée à Basse Terre avec sa maman. Nous ne la verrons donc pas cette fois-ci. 

 

Lundi, nous décidons de visiter le bourg.

Glace à l'acérola (cerise des west-indies) c'est trop déicieux!

C’est un charmant village aux maisonnettes colorées, riche en petits magasins remplis d’articles pour les touristes. Cependant l’ancienne quiétude de ce joli bourg est troublée quelques fois par les pétarades des scooters.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous nous dirigeons ensuite à l’ilet à Cabrit où nous mouillons toujours sur bouée à côté de nos amis de Belthza à l’anse Sous le vent.

Aussitôt arrivés, nous inaugurons le canoé, et le fusils…. Avec Laurent, nous formons une équipe de choc: je trouve les bêtes à cornes et lui les tire. Nous réussissons à prendre 2 petites brésiliennes pour l’apéro de ce soir. Miaaaam!!!!! C’est sympa de retrouver Gwendoline, Laurent et Lilou. On leur raconte notre périple aux Vierges ainsi que l’émerveillement que la beauté de l’endroit, nous a procuré. Eux n’ont pas perdu de temps: Lilou est déjà inscrite à l’école pour la rentrée 2012.

On passe une excellente soirée, laquelle se finit par un échange de livre. Et oui, en bateau on lit beaucoup, même moi….. Nous parlons d’un auteur que nous avons particulièrement apprécié et duquel nous avons acheté toute la collection. Il s’agit, pour nos deux bateaux, de Musso, que nous recommandons fortement. C’est Delphine, ma cousine, qui nous a fait découvrir « l’appel de l’ange », depuis nous sommes accros! Ayant chacun la panoplie complète de Musso, ils nous prêtent « le voleur des ombres » de Marc Levy pour lequel Laurent versera quelques larmes. Pour ma part, je verserai les miennes dans »toutes ces choses qu’on ne s’est pas dites ».

 

Le lendemain, très matinal, nous avons la visite de Cédric. On n’aurait pas pu rêver meilleur guide. Tout d’abord, nous visitons le fort Joséphine. Il fut réhabilité en 1856 pour servir jusqu’en 1902 de pénitencier et pour la mise en quarantaine des immigrés.

 

 

 

 

 

 

 

La vue est splendide et donne sur l’ensemble de Terre-de-Haut avec la Rade des

Saintes.

 

 

Arbre Maudit - figuier étrangleur

 

 

 

 

 

Puis vient l’heure de la chasse! Cédric connait les moindres recoins, les trous à langoustes n’ont pas de secret pour lui! Nous en ramenons ainsi quelques unes, toutes des brésiliennes! Elles sont faciles à reconnaitre avec leurs points blancs sur la queue. Il faut tout de même faire attention à ne pas les prendre en dessous de la taille réglementaire, pour ne pas perturber la reproduction de l’espèce. Cedric nous pêche également un soleil, un perroquet et un poisson-soldat. Bref, il faudrait toujours avoir un Cédric sur son bateau pour manger pleins de poissons. Enfin, du moins avant que nous ne devenions experts: maintenant que nous avons tout le matériel, nous devrions pouvoir améliorer nos talents de chasseur/pêcheur! Huuum, affamés,  c’est devant un bon BBQ que nous nous rassasions après une toute petite session de Kite entre la pointe de l’ilet à Cabrit et la tête rouge de terre-de-haut.

Pour finir notre séjour aux Saintes, nous mouillons devant le pain de sucre, le seul endroit où il est encore possible de mouiller sur ancre.

 

 

Pour cette dernière soirée, nous ne pouvons pas résister à l’envie de retourner pêcher la langouste. Je ne sais pas ce qui y est le plus attrayant: la chasser ?? la manger??? ou les deux???

Cette fois-ci nous n’oublions pas de prendre la photo du butin!!!!

Le fusils et le canoé se  révèlent donc d’excellents investissements!

 

 

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